Agence béarnaise d'électricité

[VIE LOCALE] ABE soutient le festival Hestiv’Òc

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Avec les membres du groupe BNI Pau Navarre, ABE soutient le festival emblématique du Béarn et des cultures du Sud.

L’organisation d’un festival comme Hestiv’Òc, qui perdure dans le temps et accueille chaque année près de 40 000 festivaliers, ça se prépare, ça s’anticipe ; c’est toute une organisation qui s’appuie sur des collaborations, des professionnels et des bénévoles et des valeurs humaines essentielles.

Autour d’Hestiv’Òc, un microcosme à part entière.

Savez-vous combien de personnes fourmillent autour de cet événement annuel ?

20 ? 50 ? 100 ?… Vous êtes bien loin de la réalité. Entre les membres actifs de l’association, la régie, les agents de sécurité, les artistes, les partenaires et enfin et surtout les bénévoles, nous dépassons largement les 400 personnes ! Avec pour chacune, des rôles et des missions précises pour un rouage parfait ; une collaboration étroite entre chaque acteur… « On construit un festival comme on bâtit un édifice, » assure Didier Fois, avec une pensée particulière pour les partenaires issus du BTP. En effet, l’électricien Norbert Demonte, le plombier Jean Christophe Perry, le plaquiste et peintre Yann Barthélémy, le cuisiniste Jean Michel Bouillon, le spécialiste du carrelage et de la salle de bain Jean-Marc Laplace et le menuisier Didier Romagny et Thierry Lucchini, le soudeur ont l’habitude de travailler ensemble et s’accordent à dire que « le succès d’un chantier – et d’un festival – est pour la majorité due à la synergie qui existe entre eux ; la façon de planifier en toute confiance les différents corps d’état. Et plus il y a d’intervenants, plus c’est compliqué… mais le jeu en vaut la chandelle ! ».

L’organisation est essentielle pour que chacun trouve sa place… Ce n’est donc pas un hasard si les fondateurs ont pris le parti de mener leurs actions comme une entreprise. Hestiv’Òc est acteur économique du territoire à plus d’un titre. « Des ressources compétentes et motivées, c’est la clé de la réussite d’une entreprise » et c’est le quotidien de Catherine Richard, RH externalisée autant que celui de Didier. Gérer les recrutements des équipes autant que des artistes, construire et animer le dialogue social, accompagner les managers, … imaginer les stratégies de développement. Pour Guilhem Dubuc, « tout est possible, notamment en termes de digitalisation pour accélérer la créativité d’affaires. » Il faut aussi penser optimisation des outils ; il faut penser budget aussi. Pour Mélissa Lasserre, banquière pour les pros, « avoir un conseiller de proximité avec qui échanger régulièrement est indispensable ». Il ne faut pas hésiter non plus à déléguer, notamment la partie administrative. Pour Eléna Contamine, gestionnaire de paie et Bernadette Jarige, expert-comptable, aucun doute : « Confier certaines tâches permet aux professionnels de se concentrer sur leur cœur de métier ». Déléguer, c’est naturellement que le fait Didier : « Ici, chacun a ses missions en fonction de ses compétences ; cela nous permet à tous d’être performant et efficace. ». La communication est aussi une partie essentielle dans le développement d’une entreprise quelle qu’elle soit. « Une image forte permet de l’ancrer dans les esprits », souligne l’enseigniste Philippe Arrieudarré, approuvant le fameux logo et le bonhomme emblématique du festival.

Le festival, c’est également un cadre et des valeurs

La réflexion autour du lieu du festival est régulièrement au cœur des débats. Il doit répondre aux installations et au nombre de festivaliers attendus. Il doit aussi permettre au public de s’y sentir bien… « Un peu comme quand on achète une maison, plusieurs paramètres sont à prendre en considération. Il faut la « ressentir » pour se projeter, » confirme l’agent immobilier Xavier Toutin. Et Yoan Ordano, paysagiste de rajouter que « une fois le lieu trouvé, les aménagements des extérieurs participent à cette appropriation. »

Pour autant, c’est aussi l’équipe organisatrice qui va donner au festival son âme. Depuis toujours, Hestiv’Òc est un festival ouvert, responsable et bienveillant. Le service avant tout : « on a construit Hestiv’Òc pour donner du plaisir aux gens, sourit Didier. C’est essentiel. » Et chaque partenaire partage cette même valeur de partage et de bienveillance. C’est le cas, entre autres, de Didier Domingues et Sylvain Simon, de Thibault Basse Catalinat et Marie Pierre Silvestri, de Thierry Penouilh et Jordi Médina, d’Amélie Bouillon et Aurélie Morin ou encore Thierry Sanglar, Guillaume Mariette et Sophie Thuiller  D’ailleurs, si ceux-ci se réunissent chaque vendredi matin avec le groupe de recommandations d’affaires, le BNI Pau Navarre… c’est qu’une réelle relation s’est construite où la bienveillance est, comme sur le Festival, le maître-mot.

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Antoine

Électricien apprenti

Une belle rencontre entre opportunité et détermination

Quand Antoine a quitté la Seine-et-Marne pour venir s’installer dans le Sud-Ouest, il cherchait plus qu’un simple travail. Il voulait du soleil, de la bonne humeur, et un cadre de vie entre mer et montagne. Mais ce qu’il n’avait pas prévu, c’est que son emploi chez ABE allait arriver aussi vite que son installation.

Alors qu’il visitait des appartements, il repère des électriciens travaillant sur un immeuble. Curieux et opportuniste, il note les contacts des entreprises intervenantes et les appelle dans la foulée. Seule Corinne lui répond. Il ne laisse pas passer sa chance : CV déposé, entretien immédiat, embauche en CDD dans la foulée. Une belle preuve que l’audace paie toujours !

Depuis septembre, Antoine a trouvé sa place chez ABE. Il a d’abord commencé sur les chantiers tertiaires, avant de passer à la rénovation et au logement, un domaine qu’il ne connaissait pas bien au départ. « J’avais une petite appréhension, mais finalement, j’adore la diversité des chantiers et le côté technique qui demande réflexion et concentration. »

L’un de ses souvenirs marquants ? Un repas partagé avec des occupants de logements et les équipes sur un chantier. Un couscous traditionnel préparé pour eux, un moment de convivialité qui reste gravé dans sa mémoire : « C’est aussi un signe de reconnaissance ! »

Avide de connaissances et motivé par l’évolution professionnelle, Antoine voit déjà plus loin. Un jour, il espère bien prendre la place de Pierre-Marie ou Kévin sur un poste à responsabilités. Et vu son dynamisme, on prend les paris qu’il y arrivera !

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José TABORDA

Électricien

José a 54 ans. Et dans son parcours, l’électricité n’était pas une vocation, mais un chemin qu’il a choisi d’arpenter avec cœur et constance.
À l’époque, il voulait faire un métier manuel. Au collège, on l’oriente vers les métiers du bâtiment, « de base », comme on disait alors. Ce sera l’électrotechnique. Il décroche son CAP puis son BEP, et entre en apprentissage chez Sotelec, en Seine-et-Marne.

Là, il grimpe tous les échelons, de manœuvre à chef de chantier. Il se spécialise dans des domaines techniques exigeants, comme la fibre optique et les baies informatiques. Un bagage solide, forgé sur le terrain.

Il y a environ trois ans, la vie l’oblige à tout remettre à plat. Besoin de changer d’air, de rythme, de priorités… Il déménage avec sa femme et ses enfants dans le Sud-Ouest pour reconstruire une vie où la qualité de vie prend toute sa place. José travaille alors en intérim, avant de rejoindre ABE Électricité en CDI à l’été 2025.

Aujourd’hui, il touche à tout, redécouvre le fonctionnement d’une petite structure après des années dans un grand groupe. Il s’y sent bien. Peut-être parce que chez ABE, la notion de famille compte, et qu’elle fait écho à ses propres valeurs.

José n’a pas l’intention de s’endormir en attendant la retraite. Il envisage de reprendre une casquette de chef de chantier. En attendant, il transmet ce qu’il a appris : le goût du métier, les gestes du quotidien, la rigueur du travail bien fait.
« Sur le terrain, c’est là que la passion se transmet. »
Et José le fait avec calme, bienveillance, et une vraie envie de voir les plus jeunes progresser.

Kélian FERRO

Électricien apprenti

À 16 ans, Kélian a déjà les idées claires.
Un TP en 3e, et c’est la révélation : l’électricité… c’est ça qu’il fera l’année prochaine !

Il s’inscrit directement pour faire son CAP au lycée des métiers de l’habitat à Gelos, en formation initiale, et prévoit de poursuivre ensuite avec un BEP en apprentissage. Pour trouver une entreprise d’accueil, il postule un peu partout… sans connaître personne.
Le hasard le mène chez ABE. Et ça colle tout de suite.

Depuis septembre, il est en binôme avec José, qu’il remercie pour sa patience et sa pédagogie. Il découvre un univers bien différent de celui du lycée :

“En entreprise, rien à voir avec les cours. Tout n’est pas parfait comme sur les plans. Il faut s’adapter, chercher des alternatives… et ça, j’adore.”

Kélian touche un peu à tout, mais se sent déjà plus à l’aise dans les logements, où il a l’impression d’être plus utile. Et il a de l’ambition : il pense déjà à obtenir un BTS, avec l’envie féroce, comme un objectif de vie de créer un jour sa propre entreprise.

En attendant, il profite à fond de ce que l’équipe lui offre : un environnement bienveillant, familial, dynamique. Une belle première expérience, fondatrice.

Et pour ceux qui le connaissent un peu mieux, Kélian est aussi ceinture noire de judo. Une discipline qui, comme l’électricité, demande rigueur, maîtrise des gestes, et une bonne dose d’anticipation. Tout un état d’esprit.