Agence béarnaise d'électricité

[INFO UTILE] Je veux installer une borne de recharge pour ma voiture électrique

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Recharger sa voiture électrique à son domicile est l’un des avantages majeurs de ce type de véhicule : plus besoin de passer à la pompe ! Si vous résidez en maison individuelle ou en immeuble, les étapes d’installation d’une borne ne sont pas les mêmes.

Vous résidez en maison individuelle

Si vous résidez dans une maison individuelle dotée d’un garage ou d’une place de parking privée, les démarches sont simplifiées. Rapprochez-vous d’un professionnel comme ABE : électricien/installateur de bornes de recharge qualifié IRVE (QUALIFELEC, AFNOR…) qui vous guidera pour installer une prise ou une borne dans votre garage en fonction de vos usages. 

Vous résidez en immeuble

Dès que la question de l’installation d’une borne de recharge électrique se pose dans le parking d’un immeuble, il est pertinent de réfléchir à une solution plutôt collective qu’individuelle et à une solution qui soit évolutive. C’est en effet une opportunité de réduire les coûts d’installation et de préparer l’avenir. C’est aussi une façon de valoriser le bien immobilier à la vente ou à la location. Avec l’aide d’Enedis, votre syndic d’immeuble ou votre bailleur vous accompagne dans cette démarche. 

Mode d’emploi

1/ Je demande à mon syndic / bailleur l’installation d’une borne électrique.
2/ Mon syndic / bailleur recense les besoins de tous les résidents / copropriétaires.
3/ Mon syndic / bailleur contacte Enedis pour leur faire part de notre projet collectif.
4/ Enedis réalise une visite sur place pour présenter les différentes options possibles.
5/ Mon syndic / bailleur demande un devis à un électricien qualifié pour l’installation des bornes et éventuellement un autre devis à Enedis pour le raccordement de la borne au réseau.
6/ Mon syndic / bailleur présente les devis en assemblée générale.
7/ le projet est voté. Enédis réalise si besoin le raccordement et la mise en service du nouveau compteur.
8/ ABE installe et met en service les bornes de recharge.
10/ Je peux recharger ma voiture.

Prise sécurisée ou borne de recharge rapide ?

Lorsqu’un particulier décide d’accueillir chez lui une voiture électrique, deux dispositifs de recharge lui sont proposés : la prise « sécurisée » ou « renforcée » et la borne de recharge rapide (également appelées Wallbox).

La différence entre les deux se fait sur la rapidité de charge : dans le premier cas, elle est limitée puisqu’il faut compter environ une dizaine d’heures pour recharger le véhicule. Dans le deuxième cas en revanche, la batterie est rechargée en seulement 3 à 5h. La prise, qui est dédiée à la voiture, permet non seulement une charge sécurisée mais également « intelligente ». « Elle s’alimente en fonction de l’électricité disponible dans le logement et se coupe automatiquement lorsque la voiture est chargée. On bénéficie de la puissance disponible maximale tout en évitant les surcharges ».

Quels travaux prévoir ?

L’accueil d’un véhicule électrique dans une maison n’engendre pas de bouleversement particulier. Il n’y a en effet pas de gros travaux à prévoir. Seul impératif : « que l’installation électrique soit aux normes », spécifie Norbert Demonte. Autrement dit que la maison dispose d’une prise de terre. Si ce n’est pas le cas, celle-ci peut bien entendu être rajoutée exprès. Avant toute installation de borne, nous procédons systématiquement à un diagnostic électrique. Généralement, la borne s’installe sur l’un des murs du garage. Si aucun emplacement n’est disponible, on pourra l’installer sur un pied. « 

Et en termes de budget ?

En ce qui concerne le coût de l’installation, il faut compter environ 500 € pour une prise électrique et entre 1.000 et 1.500 € pour une borne. Un investissement qui peut être rentabilisé grâce au crédit d’impôt de 30% accordé aux particuliers vivant dans un logement individuel ou collectif pour l’installation d’une borne de recharge. Mais aussi sur le long terme car les consommations des voitures électriques sont bien inférieures à celles des véhicules thermiques : comptez environ 2 € les 100Km pour les premières, contre entre 6 et 7,5 € les 100km pour les deuxièmes.

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portrait antoine

Antoine

Électricien apprenti

Une belle rencontre entre opportunité et détermination

Quand Antoine a quitté la Seine-et-Marne pour venir s’installer dans le Sud-Ouest, il cherchait plus qu’un simple travail. Il voulait du soleil, de la bonne humeur, et un cadre de vie entre mer et montagne. Mais ce qu’il n’avait pas prévu, c’est que son emploi chez ABE allait arriver aussi vite que son installation.

Alors qu’il visitait des appartements, il repère des électriciens travaillant sur un immeuble. Curieux et opportuniste, il note les contacts des entreprises intervenantes et les appelle dans la foulée. Seule Corinne lui répond. Il ne laisse pas passer sa chance : CV déposé, entretien immédiat, embauche en CDD dans la foulée. Une belle preuve que l’audace paie toujours !

Depuis septembre, Antoine a trouvé sa place chez ABE. Il a d’abord commencé sur les chantiers tertiaires, avant de passer à la rénovation et au logement, un domaine qu’il ne connaissait pas bien au départ. « J’avais une petite appréhension, mais finalement, j’adore la diversité des chantiers et le côté technique qui demande réflexion et concentration. »

L’un de ses souvenirs marquants ? Un repas partagé avec des occupants de logements et les équipes sur un chantier. Un couscous traditionnel préparé pour eux, un moment de convivialité qui reste gravé dans sa mémoire : « C’est aussi un signe de reconnaissance ! »

Avide de connaissances et motivé par l’évolution professionnelle, Antoine voit déjà plus loin. Un jour, il espère bien prendre la place de Pierre-Marie ou Kévin sur un poste à responsabilités. Et vu son dynamisme, on prend les paris qu’il y arrivera !

josé ABE

José TABORDA

Électricien

José a 54 ans. Et dans son parcours, l’électricité n’était pas une vocation, mais un chemin qu’il a choisi d’arpenter avec cœur et constance.
À l’époque, il voulait faire un métier manuel. Au collège, on l’oriente vers les métiers du bâtiment, « de base », comme on disait alors. Ce sera l’électrotechnique. Il décroche son CAP puis son BEP, et entre en apprentissage chez Sotelec, en Seine-et-Marne.

Là, il grimpe tous les échelons, de manœuvre à chef de chantier. Il se spécialise dans des domaines techniques exigeants, comme la fibre optique et les baies informatiques. Un bagage solide, forgé sur le terrain.

Il y a environ trois ans, la vie l’oblige à tout remettre à plat. Besoin de changer d’air, de rythme, de priorités… Il déménage avec sa femme et ses enfants dans le Sud-Ouest pour reconstruire une vie où la qualité de vie prend toute sa place. José travaille alors en intérim, avant de rejoindre ABE Électricité en CDI à l’été 2025.

Aujourd’hui, il touche à tout, redécouvre le fonctionnement d’une petite structure après des années dans un grand groupe. Il s’y sent bien. Peut-être parce que chez ABE, la notion de famille compte, et qu’elle fait écho à ses propres valeurs.

José n’a pas l’intention de s’endormir en attendant la retraite. Il envisage de reprendre une casquette de chef de chantier. En attendant, il transmet ce qu’il a appris : le goût du métier, les gestes du quotidien, la rigueur du travail bien fait.
« Sur le terrain, c’est là que la passion se transmet. »
Et José le fait avec calme, bienveillance, et une vraie envie de voir les plus jeunes progresser.

Kélian FERRO

Électricien apprenti

À 16 ans, Kélian a déjà les idées claires.
Un TP en 3e, et c’est la révélation : l’électricité… c’est ça qu’il fera l’année prochaine !

Il s’inscrit directement pour faire son CAP au lycée des métiers de l’habitat à Gelos, en formation initiale, et prévoit de poursuivre ensuite avec un BEP en apprentissage. Pour trouver une entreprise d’accueil, il postule un peu partout… sans connaître personne.
Le hasard le mène chez ABE. Et ça colle tout de suite.

Depuis septembre, il est en binôme avec José, qu’il remercie pour sa patience et sa pédagogie. Il découvre un univers bien différent de celui du lycée :

“En entreprise, rien à voir avec les cours. Tout n’est pas parfait comme sur les plans. Il faut s’adapter, chercher des alternatives… et ça, j’adore.”

Kélian touche un peu à tout, mais se sent déjà plus à l’aise dans les logements, où il a l’impression d’être plus utile. Et il a de l’ambition : il pense déjà à obtenir un BTS, avec l’envie féroce, comme un objectif de vie de créer un jour sa propre entreprise.

En attendant, il profite à fond de ce que l’équipe lui offre : un environnement bienveillant, familial, dynamique. Une belle première expérience, fondatrice.

Et pour ceux qui le connaissent un peu mieux, Kélian est aussi ceinture noire de judo. Une discipline qui, comme l’électricité, demande rigueur, maîtrise des gestes, et une bonne dose d’anticipation. Tout un état d’esprit.